plante fané pour expliquer la chute de cheveu

Tout savoir sur la chute des cheveux

Le cheveu est un élément capillaire complexe qui fait partie intégrante de notre anatomie. Avec environ 100 000 à 150 000 cheveux sur notre cuir chevelu, chacun ayant son propre cycle de vie, il est essentiel de comprendre le processus de croissance et de renouvellement.

Le cycle de vie du cheveu

Que l’on ait les cheveux court, long, crépus, lisse ou bouclé, le cycle de vie du cheveu est en moyenne de 3 ans chez l'homme et de 4 à 6 ans chez la femme, influencé par des facteurs tels que :

  • les hormones,
  • la nutrition
  • et la santé psychologique.

Le cycle de vie du cheveu peut être divisé en quatre phases distinctes :

  1. la phase anagène,
  2. la phase catagène,
  3. la phase télogène,
  4. et la phase de chute.

Ce schéma se répète environ 25 fois durant la vie, on peut donc estimer que les cheveux sont capables de pousser pendant 100 à 125 ans.

La phase de croissance du cheveu, appelée phase anagène, est un processus complexe qui peut durer de 4 à 7 ans, en fonction de l'individu et de son sexe.

Pendant la phase anagène, le cheveu se développe à partir du bulbe capillaire, qui fournit les nutriments et les éléments nécessaires à la croissance du cheveu. Le cheveu tire également sa vitalité des artérioles qui irriguent le cuir chevelu, apportant ainsi des nutriments importants à la racine du bulbe capillaire.

En outre, la partie matricielle du cheveu joue également un rôle crucial en apportant des éléments minéraux, hydriques et sébacés provenant des glandes sudoripares et sébacées. Ces éléments nourrissent les cellules qui s'agglutinent autour du canal médullaire, assurant ainsi la santé et la vitalité du cheveu.

Après la phase anagène, le cheveu passe à la phase catagène, qui est une période de transition de deux à trois semaines environ, pendant laquelle la production de kératine s'arrête et la papille dermique1 se rétracte.

Ensuite, le cheveu entre dans la phase télogène, qui est la phase de repos et de chute du cheveu. Cette phase dure en moyenne 3 mois et le cheveu tombe naturellement, pour être remplacé par un nouveau cheveu qui lui est déjà en phase anagène. Fort heureusement la nature est bien faite le cheveu qui tombe est immédiatement remplacé par un autre afin de conserver l’esthétique globale de la chevelure. A peu près 15 % des cheveux sont en phase télogène en même temps.

Il est important de comprendre que tous les cheveux ne sont pas en phase de croissance en même temps. En effet, il y a un pourcentage de cheveux en phase anagène, un pourcentage en phase catagène et un pourcentage en phase télogène et cela à tout moment. C'est pourquoi nous perdons naturellement environ 40 à 80 cheveux par jour, ce qui est considéré comme normal.

Finalement, la phase de chute est la phase où l'ancien cheveu tombe de lui-même pour laisser la place au nouveau cheveu en croissance. Cette phase est importante car c'est durant ce temps que les cellules germinatives situées à la racine du bulbe pilaire vont produire un nouveau cheveu.

Cependant, certains facteurs tels que le stress, les carences nutritionnelles, les changements hormonaux et les maladies peuvent perturber le cycle de vie du cheveu, entraînant une chute de cheveux excessive ou une perte de vitalité. C'est pourquoi il est important de prendre soin de nos cheveux et de notre santé globale pour assurer la santé et la vitalité de nos cheveux.

En tant que spécialiste du cuir chevelu, nous recommandons de prendre soin de nos cheveux et de notre santé globale pour assurer la santé et la vitalité de nos cheveux tout au long de leur cycle de vie.

Et quand la chute s’accélère...

La chute de cheveu

Nous verrons successivement les différents cas d’alopécie (chute temporaire, totale ou partielle des poils et/ou des cheveux).

On peut distinguer 2 types de chute de cheveu. La première dite progressive et la seconde dite réactionnelle.

  • La chute de cheveux progressive se caractérise par une perte de densité capillaire progressive et régulière sur une longue période (plus de 6 mois), souvent due à un facteur héréditaire ou hormonal.

Chez les hommes, elle se manifeste souvent par une calvitie en couronne ou une chute de cheveux sur les tempes, tandis que chez les femmes, elle se localise souvent sur le sommet du crâne et l’axe médian du crâne, où les cheveux deviennent plus fins, plus clairsemés et le cuir chevelu plus apparent.

  • La chute de cheveux réactionnelle est quant à elle liée à des événements externes tels que le stress, les carences alimentaires, les changements hormonaux, la prise de médicaments, une infection, une maladie auto-immune ou encore une intervention chirurgicale. Elle se manifeste souvent de manière diffuse et temporaire et peut être suivie d'une repousse des cheveux une fois que la cause sous-jacente est traitée.

Il est donc important de bien identifier la cause de la chute de cheveux afin de choisir le traitement le plus adapté.

En effet, la densité du cuir chevelu et la vigueur de la chevelure peuvent être impactées par différents facteurs. L'âge est un facteur important, car les follicules pileux ont tendance à se réduire en taille et en nombre avec le temps. Les variations hormonales peuvent également jouer un rôle dans la chute de cheveux, notamment chez les femmes, avec la ménopause ou la prise de certains contraceptifs. L'hérédité est également un facteur important, car la calvitie peut être transmise de génération en génération.

La chute de cheveux peut avoir un impact sur le moral et la confiance en soi, c'est pourquoi de plus en plus de personnes cherchent à prendre en charge ce problème dès les premiers signes. Les consommateurs sont de plus en plus exigeants quant à l'efficacité des formules. Ils sont de plus en plus attentifs à la composition des produits utilisés pour traiter la chute de cheveux, exigeant une approche éco-conçue et respectueuse de l'environnement.

Les différents cas de chute progressive 

L’alopécie androgénique

Comme nous l’avons vue dans la première partie le cycle de vie d'un cheveu se compose de trois phases : la phase de croissance (anagène), la phase de transition (catagène) et la phase de repos (télogène). Le cycle de vie d’un cheveu se répète 25 fois durant la vie.

Pendant la phase de croissance, le cheveu se développe activement pendant plusieurs années. Ensuite, la phase de transition marque la fin de la croissance et le follicule pileux commence à se rétrécir. Enfin, pendant la phase de repos, le cheveu n'est plus nourri et tombe naturellement pour laisser place à un nouveau cheveu en phase de croissance.

Dans le cas de l'alopécie androgénique, la phase de croissance des cheveux est progressivement raccourcie sous l'influence de facteurs hormonaux, en particulier les hormones androgènes. Cette réduction de la phase de croissance entraîne une diminution progressive de la densité capillaire, jusqu'à ce que les cheveux deviennent clairsemés et fins.

      • Les causes de l’alopécie androgénétique

L’alopécie androgénétique résulte de deux facteurs : une prédisposition génétique et l’action des androgènes, les hormones sexuelles mâles (mais néanmoins présentes en faible quantité chez les femmes). Cette cause hormonale explique également pourquoi ce phénomène de cheveux clairsemés ne débute qu’après la puberté.

Les gènes prédisposant à l’alopécie androgénétique ont été identifiés, dont l’un est porté par le chromosome X (transmis aux hommes par leur mère). Ainsi, chez les hommes, la probabilité de souffrir de calvitie est plus élevée lorsque celle-ci est présente dans la famille maternelle.

L’alopécie androgénétique est liée à la non-neutralisation des hormones mâles par l’organisme et à la prédisposition génétique des follicules pileux à être sensibles à l’action de ces hormones. En présence d’un terrain génétique favorable, les follicules pileux du dessus du crâne sont particulièrement sensibles à l’action des androgènes, et en particulier d’une substance dérivée de la testostérone (la DHT, dihydrotestostérone). Sous l’action de cette hormone, le cycle de pousse du cheveu est accéléré et raccourci. Le cheveu devient plus fin, moins foncé et tombe plus vite. Les 20 à 25 cycles de pousse censés durer toute la vie sont épuisés en quelques années. Les follicules pileux situés sur les côtés du crâne sont moins sensibles à l’action de l’hormone et leur cycle de pousse est moins perturbé.

Chez la femme, d’autres facteurs hormonaux peuvent favoriser l’alopécie androgénétique : les contraceptifs oraux (« pilule ») ou les traitements hormonaux de la ménopause. De plus, le stress et l’excès de cholestérol sanguin pourraient également être des facteurs de risque d’alopécie chez la femme.

En résumé, le cycle de croissance des cheveux se raccourcit, les cycles s’enchaînent donc plus rapidement laissant place à des cheveux plus fins. Le follicule s’affine et s'épuise avant de mourir et de disparaitre. Les 25 cycles pilaires qui devait durer toute une vie prennent fin beaucoup plus tôt que prévu pouvant faire place à une calvitie partielle ou totale.

Par ailleurs la DHT va également nuire à l’environnement sain du cheveu. Cela entraîne une accélération du cycle capillaire, ainsi qu’une hyperséborrhée qui provoque un épaississement du cuir chevelu et empêche les vaisseaux sanguins d’irriguer convenablement les racines.

Ces 2 phénomènes conjugués feront que les cheveux affaiblis vont tomber avant d’avoir atteint leur longueur maximale. Ils cèdent alors leur place à de nouvelles repousses qui auront aussi une durée de vie raccourcie. Les cheveux repoussent plus fins moins denses, et plus courts.

          • Les traitements

Si on ne guérit pas de l’alopécie on peut en revanche en freiner l’évolution.

Afin de traiter une alopécie androgénétique précoce, il est essentiel d'intervenir le plus rapidement possible avant que les cycles de vie du cheveu ne soient épuisés de manière irréversible. L'objectif est de prolonger la durée de vie du cheveu en préservant et en étendant la phase de croissance anagène, tout en évitant l'accélération des cycles de vie des cheveux.

Afin de respecter la sensibilité de son cuir chevelu, et de sa santé de manière générale, il est important de privilégier des soins s’appuyant sur des actifs naturels tels que les huiles essentielles et les extraits végétaux. Des produits naturels efficaces et permettant de préserver notre santé et notre environnement.

L’alopécie hormonale

Effectivement, l'alopécie hormonale n'est pas liée à une origine génétique contrairement à l'alopécie androgénétique. Elle est causée par des variations hormonales qui peuvent provoquer une chute excessive de cheveux chez la femme. Les hormones féminines comme les œstrogènes, la progestérone ou encore les androgènes sont impliquées dans ce type d'alopécie.

Chez la femme enceinte ou en période post-partum, l'alopécie hormonale est souvent due à une chute brutale des hormones après l'accouchement. Cette chute hormonale peut également survenir lors de la ménopause. Dans ces cas-là, la repousse des cheveux se fait généralement spontanément après que le corps ait retrouvé son équilibre hormonal.

Cependant, il existe d'autres causes d'alopécie hormonale qui nécessitent une prise en charge médicale. Par exemple, une prise de pilule contraceptive mal adaptée peut provoquer une chute de cheveux chez la femme. Dans ce cas, il est important de consulter un médecin pour adapter la contraception. Des traitements hormonaux tels que la thérapie de remplacement hormonale peuvent également entraîner une chute de cheveux chez certaines femmes.

Il est donc important de bien identifier la cause de l'alopécie hormonale pour mettre en place le traitement adéquat et favoriser la repousse des cheveux.

L’alopécie cicatricielle

Alopécie au cours de laquelle, la racine du cheveu est détruite et remplacée par une cicatrice fibreuse. Le cuir chevelu est lisse et les repousses ne sont pas possibles.

L'alopécie cicatricielle est une forme d'alopécie dans laquelle la perte de cheveux est irréversible en raison de la destruction des follicules pileux et de leur remplacement par du tissu cicatriciel. Elle peut être causée par des maladies inflammatoires et dysimmunitaires, des infections ou des traumatismes. Les formes les plus courantes sont le lichen plan pilaire, la cellulite disséquante, la folliculite décalvante de Quinquaud et la pustulose érosive du cuir chevelu

 Les différents cas de chute réactionnelle

Effluvium télogène

Selon le dictionnaire médical de l’académie de médecine l’effluvium télogène se définit par une chute de cheveux en phase télogène (période d’involution), diffuse et homogène, excessive, pathologique, aigüe ou chronique.

Sous l'effet d'une cause déclenchante, en nombre élevé les follicules pileux entrent prématurément et de façon synchrone en phase catagène puis en phase télogène; une chute excessive de cheveux est observée deux à trois mois plus tard, conduisant à une alopécie diffuse mais réversible après l'arrêt de l'effluvium. Les causes d'un effluvium télogène aigu sont variées : choc psychologique ou émotionnel, intervention chirurgicale, fièvre élevée et prolongée, anémie aigüe ou chronique, accouchement, prise de certains médicaments, etc

On distingue généralement trois formes d’effluvium télogène : subit, tardif et chronique. La première forme est une perte de cheveux aiguë, c’est-à-dire soudaine et temporaire, qui peut être due à une situation stressante ou à un traitement médicamenteux comme la chimiothérapie, par exemple. La seconde forme apparaît plusieurs mois après avoir subi un choc émotionnel et reste aussi réversible. La dernière forme traduit une perte régulière et persistante des cheveux qui peut amener à une alopécie androgénétique si vous avez un terrain génétique favorable.

L’effluvium télogène est ainsi, la plupart du temps, un problème passager qui se termine par une repousse des cheveux sous quelques mois.

La Pelade

La pelade du cuir chevelu, également connue sous le nom d'alopécie areata, est une affection auto-immune qui se caractérise par une perte de cheveux localisée ou généralisée. Cette maladie peut toucher les personnes de tous âges et de tous sexes.

La pelade du cuir chevelu est causée par une réaction auto-immune où le système immunitaire attaque les follicules pileux, provoquant ainsi une inflammation qui peut entraîner une chute de cheveux.

Les symptômes de la pelade du cuir chevelu peuvent varier d'une personne à l'autre, mais ils se caractérisent généralement par une perte de cheveux en plaques, sans démangeaisons ni douleurs. Les cheveux peuvent repousser spontanément après quelques semaines ou quelques mois, mais cela peut prendre plus de temps chez certaines personnes, et chez d'autres, les cheveux ne repoussent pas.

Alopécie de traction

L’alopécie de traduction se traduit par une perte de cheveux progressive au niveau de la zone frontale, des tempes ou, dans les cas les plus sévères, sur tout le cuir chevelu. Une inflammation, une légère irritation ou encore une petite chute de cheveux constituent des signes avant-coureurs.

L’alopécie de traction est causée par des pratiques de coiffages traumatisantes pour les racines capillaires (chignons, queues de cheval très serrées, tresses, nattes trop lourdes, tissage, extensions, défrisages). Si ces pratiques ne sont pas abandonnées rapidement, les follicules pileux sont irrémédiablement détruits et la ligne frontale recule – jusqu’à plus de cinq centimètres.

Trichotillomanie chez l’adulte

La trichotillomanie est une forme d’alopécie qui est définit par le fait de s’arracher les cheveux de manière compulsive et répété. Cette activité est assez automatique (c'est-à-dire, sans prise de conscience complète); d'autres sont plus conscients de l'activité. Le fait d'arracher les cheveux n'est pas déclenché par des obsessions ou des préoccupations concernant l'apparence (comme dans les troubles dysmorphiques corporels), mais peut être précédé par une sensation de tension ou d'anxiété qui est soulagée par l'arrachage de cheveux, qui est souvent suivie d'un sentiment de satisfaction.

Cela contribue non seulement à fragiliser les racines capillaires, mais également à accélérer le cycle de croissance des cheveux jusqu’à épuisement précoce du capital pilaire sur les zones concernées.

1.Papille dermique : Prolongements coniques de la couche papillaire du derme qui s’enfoncent dans l’épiderme. (dictionnaire.academie-medecine). Les papilles dermiques sont des petites protubérances du derme, qui plongent dans l'épiderme, amenant l'oxygène et les nutriments aux couches internes de cellules épidermiques. De plus, les papilles nourrissent les follicules des poils (l’encyclopédie française).

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